[PODCAST] Peut-on faire du béton vert ?

La production du ciment (clinker) génère une émission d’environ 800 kg de CO2 par tonne. C’est à cause du mode de fabrication de son composant principal, le ciment, qui provient de la cuisson de calcaire et d’argile.
En France, où 80 % des constructions neuves ont recours au béton, la question de réduire l’empreinte carbone de cette pierre liquide se pose avec urgence.

Jean-Michel TORRENTI, Directeur Scientifique du Projet National FastCarb, tente de répondre à cette question dans le podcast NetZero de Climatico :

Soutenance de thèse « Amélioration des propriétés des granulats recyclés par stockage de CO2 : étude de la faisabilité préindustrielle » – 15 décembre 2020

Marie Sereng soutiendra sa thèse « Amélioration des propriétés des granulats recyclés par stockage de CO2 : étude de la faisabilité préindustrielle », réalisée dans le cadre du Projet National FastCarb, le 15 décembre 2020.

Résumé :

Les granulats de béton recyclés (GR) sont une alternative permettant la préservation des ressources naturelles. Cependant, leurs propriétés faibles (forte porosité et fort coefficient d’absorption d’eau) impactent la durabilité des bétons qui les incorporent. D’autre part, l’industrie cimentière a une forte émission de CO2, la production du ciment représentant 5 à 8 % des émissions à l’échelle mondiale. Le stockage du CO2 est une option envisageable pour contribuer à un objectif de neutralité carbone. Cette thèse, dans le cadre du Projet National FastCarb, porte sur le traitement par carbonatation accélérée des GR dans le but de stocker du CO2. Les deux objectifs sont d’une part l’obtention de la capacité maximale de stockage de CO2 par les GR, par l’optimisation des paramètres affectant la carbonatation et le transfert de connaissances du laboratoire à l’application industrielle et, d’autre part, l’effet de la carbonatation pour l’amélioration des propriétés faibles des GR. Deux protocoles interdépendants (protocole statique et protocole dynamique) de carbonatation accélérée ont été mis en place au laboratoire, permettant une étude paramétrique propre à chaque dispositif, afin d’optimiser le taux de stockage de CO2 sur trois types de GR. Les résultats du protocole statique permettent d’optimiser le programme expérimental pour le protocole dynamique dit « montage pilote », et qui reproduit l’empilement granulaire des GR lors de l’application industrielle dans le Projet National FastCarb. Les résultats montrent premièrement que le stockage de CO2 est optimisé en jouant sur les différents paramètres et que la capacité de stockage de CO2 des GR est variable selon notamment leurs teneurs en phases carbonatables, le maximum obtenu étant de 50 g/kg. Deuxièmement, la carbonatation accélérée et le stockage de CO2 diminuent la porosité et le coefficient d’absorption d’eau des GR, par la modification de la microstructure porale des GR lors de la formation des micropores lié au comblement par les carbonates de calcium formés. Cette amélioration permettra un autre gain en CO2 en limitant le dosage en ciment nécessaire lors du recyclage.

Composition du jury :

  • Mme AGGOUN Salima, Professeure, Université de Cergy-Pontoise, Rapportrice
  • Mme LACARRIERE Laurie, Professeure, INSA Toulouse, Rapportrice 
  • Mr AIT-MOKHTAR Karim, Professeur, Université de la Rochelle, Examinateur
  • Mr COURARD Luc, Professeur, Université de Liège (Belgique), Examinateur
  • Mr TORRENTI Jean-Michel, Professeur ENPC, Université Gustave Eiffel, Directeur de thèse
  • Mme DJERBI Assia, Docteur, Université Gustave Eiffel, Encadrante
  • Mr OMIKRINE METALSSI Othman, Docteur HDR, Université Gustave Eiffel, Co-encadrant
  • Mr DANGLA Patrick, Docteur HDR, Université Gustave Eiffel, Co-encadrant

Comment assister à la soutenance ?

Il sera possible d’assister à la soutenance sur Youtube, en direct, dès 14h. Deux liens sont mis à votre disposition

La newsletter de décembre 2020 est en ligne !


Le projet national FastCarb vous adresse sa newsletter dans laquelle vous retrouverez les actualités des différents groupes de travail. Mobilisant 23 partenaires privés et publics, FastCarb a pour principal objectif de développer un procédé industriel de carbonatation accéléré du béton recyclé, afin de stocker le CO2 dans les granulats recyclés et d’améliorer leur qualité.  

Des expérimentations en laboratoire aux essais pilotes en conditions industrielles, le pas a été franchi en 2020 ! Retour sur quelques faits marquants de l’année :

  • Etat des premiers résultats expérimentaux
  • Focus sur la modélisation de la carbonatation
  • Des démonstrateurs opérationnels
  • Le projet CO2ncrete accepté par l’ANR
  • Retour sur la journée « Le béton recyclé, un puits de carbone ?les avancées du PN FastCarb ».

Le dernier numéro d’Info BPE et pompage revient sur les objectifs du PN FastCarb

Le n°35 d’Info Béton Prêt à l’Emploi et pompage revient sur les objectifs du Projet National FastCarb dans son dernier numéro.

En effet, le Projet National FastCarb vise à exploiter et amplifier la capacité naturelle des granulats de bétons recyclés à stocker et CO2. Le béton pourrait donc, à moyen terme, devenir un puits de carbone.

Pour lire l’article, rdv en p.19 : cliquez ICI

Xavier GUILLOT présente FastCarb sur Batiradio

Xavier GUILLOT, Direction Qualité LafargeHolcim et partenaire du projet, explique le projet national FastCarb sur BatiRadio

 

BatiRadio est la première Webradio dédiée au monde de la construction et du bâtiment, elle s’écoute 7/7 et 24/24, en direct ou à la demande, et se partage aisément sur l’ensemble des réseaux sociaux.

FastCarb labellisé Projet National !

Le projet de recherche collaborative FastCarb (Stockage de CO2 par carbonatation du béton recyclé) a été labellisé « Projet National » le 21 novembre 2018 par le Comité d’Orientation RAGC (Recherche Appliquée en Génie Civil).

 

Le Projet National FastCarb a pour objectifs de :

  • valider, sur les plans théorique et expérimental, la preuve de concept technique déjà apportée  en laboratoire de carbonatation accélérée des granulats de bétons recyclés ;
  • concevoir et mettre en œuvre un procédé de carbonatation accélérée à échelle pré-industrielle pour stocker le CO2 dans les granulats de bétons recyclés ;
  • caractériser la viabilité environnementale et économique du procédé industriel de recyclage envisagé ;
  • développer l’économie circulaire du béton en améliorant la qualité des granulats de bétons recyclés

 

Le projet est :

  • initié par l’Ifsttar (Institut fançais des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux),
  • administré par l’IREX (Institut pour la Recherche appliquée et l’expérimentation en génie civil),
  • soutenu par le MTES (Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire)

 

Lancement du projet « Stockage de CO2 par carbonatation du béton recyclé » le 30 mai 2017

La réunion de lancement du projet de recherche et développement

Stockage de CO2 par carbonatation du béton recyclé

se tiendra le 30 mai 2017 de 9h30 à 12h00
à l’Ifsttar
14-20 Boulevard Newton Cité Descartes, 77447 Marne la Vallée

L’accès à cette manifestation est libre avec inscription obligatoire.

Le projet « Stockage de CO2 par carbonatation du béton recyclé » a pour objectifs :

  • de valider, sur les plans théorique et expérimental, la preuve de concept technique déjà apportée en laboratoire de carbonatation accélérée des granulats de bétons recyclés ;
  • de concevoir et mettre en œuvre un procédé de carbonatation accélérée à échelle pré-industrielle ;
  • de caractériser la viabilité environnementale et économique du procédé industriel de recyclage envisagé.

Il est initié et coordonné par l’Ifsttar, et bénéficie du soutien du ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer.

Une phase de « recherche aval » sera consacrée à la mise en place d’une brique de démonstrateur industriel, à l’intégration de la carbonatation aux procédés industriels de recyclage du béton, et à l’évaluation des impacts économiques et environnementaux. Cette phase sera mise en œuvre dans le cadre d’un projet de recherche collaborative, coordonné par l’Irex et ouvert à tous les organismes intéressés et concernés par le sujet.

Cette réunion de lancement du 30 mai 2017 permettra de présenter le programme de recherche et les modalités de participation au projet de recherche collaborative.